Le cas de Maïa, celle qui voulait s’affirmer

On nous apprend depuis tout petit que s’affirmer est nécessaire pour survivre dans le monde qui nous entoure. Pourtant, selon l’environnement dans lequel on évolue, le fait de s’affirmer peut-être difficile, voire impossible. De plus, on peut être affirmé dans un domaine en particulier, et s’écraser dans un autre. Le manque d’affirmation de soi, n’est donc pas un statu-quo dans lequel on reste bloqué toute une vie. Mais que faut-il pour pouvoir s’affirmer? En quoi le fait de manquer d’affirmation de soi, peut conduire à un profond malaise, allant même parfois jusqu’à l’auto-mutilation?
À travers ce portrait de cas, je vous propose un aperçu de ma pratique. Vous y découvrirez en quoi mes accompagnements consistent et comment ils contribuent à vous offrir le cadre nécessaire pour vous libérer de vos blocages et retrouver ainsi votre énergie. Bienvenue au coeur de ma pratique ! 

Le contexte

Maïa a 17 ans, elle est en terminale. Ses parents sont séparés. Elle vit à Lanester, avec son petit frère, et sa mère. C’est une jeune fille qui de prime abord, a l’air bien dans ses baskets. Elle a de bonnes relations avec sa mère, et ses amis. De par sa mère, Maïa s’intéresse beaucoup au domaine de l’énergétique et du bien-être en général. Après avoir fait une recherche sur Google et lu les commentaires de ma fiche, Maïa m’a contacté pour un accompagnement.

La problématique

À son arrivée dans mon cabinet, Maïa m’indique qu’elle vient me voir car elle a des problèmes de communication avec son père. Elle aimerait savoir si je peux l’aider. Je lui demande de me préciser ce qu’elle attend de moi. À cet instant du rdv, ce n’est pas encore très clair pour elle.
Je la laisse poursuivre. Elle m’explique qu’elle se sent mal-à-l’aise dès qu’elle parle avec son père. Elle ne parvient pas à se faire entendre et cela l’attriste. De plus, dès qu’il hausse le ton, Maïa se renferme, et n’ose plus rien dire. Elle se sent alors comme bloquée à l’intérieur d’elle-même.
Sa problématique, c’est qu’elle doit se rendre chez son père 2 week-ends par mois, à raison d’une fois tous les quinze jours. Elle m’indique que depuis quelques années elle est prise de vives douleurs au niveau du ventre, quelques heures avant son départ. Elle s’est ainsi rendue compte que les douleurs étaient liées à l’appréhension d’aller chez son père. 

Au fil de l’entretien, Maïa se livre. Elle me dit que lorsqu’elle est chez son père, elle ne se sent pas écoutée, ni respectée. Elle m’indique également que son père ne la perçoit pas comme une jeune fille de 17 ans, mais a souvent tendance à la traiter comme un bébé, ce qui la met hors d’elle. 

Ce qui a été entrepris avant et qui n’a pas fonctionné

Ensemble nous faisons le tour de ce que Maïa a entrepris avant de venir me voir.
Tentative de dialogue : Maïa a bien évidemment tenté plusieurs fois d’amorcer le dialogue avec son père, mais ce dernier continue de la traiter comme une petite fille. Quand elle veut lui exprimer ses ressentis, sa posture fermée la renvoie au fait qu’il la considére comme immature et insensée pour ce genre de discussions. Cela augmente le sentiment de malaise chez Maïa. 

Se faire violence : Maïa a également tenté de prendre sur elle. Cette posture lui donne le sentiment de se trahir elle-même. De plus, à son retour chez sa mère, elle s’en veut de ne pas avoir su saisir les occasions de s’affirmer, ce qui la ronge ensuite. 

Je demande à Maïa si il y a d’autres choses qu’elle a entrepris pour sortir de cette situation. Je perçois alors son malaise. Au bout de quelques minutes, elle finit par me dire que cette situation lui fait si mal, qu’elle s’est infligée des douleurs physiques, comme pour expier sa souffrance. Ne parvenant pas à se faire entendre de son père, Maïa a fini par s’auto-mutiler !

Je comprends alors la détresse de Maïa. Elle se sent bloquée dans cette situation. Si les choses restent en l’état, sa seule issue sera de rompre les liens avec son père à sa majorité, dès lors qu’elle n’aura plus l’obligation de se rendre chez lui les week-ends. 

Les attentes

J’interroge Maïa sur ses attentes quant à mon accompagnement.  Cela lui permet de prendre conscience de ce qu’elle ne veut plus.
Maïa perçoit son père comme très invasif avec elle, en ce qui concerne sa vie privée, mais également très absent quand il s’agit de lui apporter confiance et soutien dans ses projets, notamment en ce qui concerne ses études. Elle est fatiguée d’être sur le qui-vive entre ce qu’elle dit, pense et fait et ce qui est interprété. Elle aimerait retrouver de la sérénité dans ses rapports avec son père, et qu’il la prenne plus au sérieux.
Maïa aimerait également qu’il soit plus présent dans sa vie, qu’il la soutienne dans ses entreprises en étant objectif, et non plus dégradant ou cassant.
Après cet échange, Maïa comprend qu’elle ne peut pas faire changer son père. Elle peut seulement agir sur elle-même Elle comprend que là seulement se trouve la clé de sa sérénité, de son bien-être vis-à-vis d’elle-même.
Au bout de cette première prise de conscience, Maïa comprend que le comportement de son père lui renvoie une image erronée d’elle-même dans laquelle elle se retrouve bloquée. Elle me dit alors “je me sens comme une petite fille handicapée qui ne peut pas rugir !”
Cette réflexion l’amène à mettre des mots sur ce qu’elle souhaite vraiment : elle aimerait simplement être plus affirmée face à son père. 

Processus de libération

Je poursuis par une série de questionnements, visant à lui faire émerger les grandes compréhensions qu’elle a besoin de percevoir. Maïa comprend qu’elle est déjà affirmée dans tous les domaines de sa vie à l’exception de sa relation avec son père.
Elle comprend également qu’elle est la seule à pouvoir faire évoluer sa situation car les clés sont déjà en elle.
L’objectif de la suite de la séance consiste à aller cueillir les clés de compréhensions permettant à Maïa de cerner ses besoins et de prendre de la hauteur. Ainsi équipée pour prendre l’entière responsabilité de ce qui lui incombe, Maïa dépose les attentes irréalistes qu’elle a pu entretenir au sujet de son père. Cela lui permet de reconsidérer son propre pouvoir et par conséquent ce qui est de sa responsabilité. Maïa est prête à redevenir Souveraine de sa vie.
Une fois les clés de compréhensions récoltées, nous passons aux clés de guérison. Il s’agit durant cette étape de libérer tous les blocages qui entravent sa capacité à s’affirmer chez son père. Ce travail énergétique se déroule lors d’un voyage intérieur où je propose à Maïa de partir à la rencontre des différentes instances en elle qui ont besoin d’être pacifiées. Ainsi délestée, Maïa retrouve plus d’énergie. Elle est également plus connectée à ses propres ressources intérieures. Je lui propose alors d’intégrer tout le travail que nous venons de faire d’une manière plus active, afin qu’elle puisse s’y reconnecter à chaque fois que nécessaire, jusqu’à ce que ce ne soit plus nécessaire.  

Travail rapide, résultats rapides !

Moins d’une semaine après la deuxième séance, Maïa a déjà ressenti les effets du changement dans sa vie ! Mon accompagnement n’a nécessité que deux séances d’une heure et demie, pour porter ses fruits. En l’espace de quelques semaines, Maïa a retrouvé son bien-être dans sa relation avec son père.
Elle m’a confié dans un message : “Dès le vendredi soir, j’étais sereine pour aller chez mon père. Je n’avais plus mal au ventre. Je me suis préparée pour y aller, et j’ai été étonnée de n’avoir aucune envie de me changer. D’habitude, j’adopte une tenue plus classique, et un maquillage plus neutre, pour ne pas subir de remarques désobligeantes, mais là, je m’en fichais. Ce soir-là, en me préparant, la seule chose qui a changé, c’est mon regard sur moi-même !”
Maïa a retrouvé sa souveraineté. Le travail effectué n’a pas eu à ce jour d’incidence sur les remarques et critiques de son père. Toutefois, comme elle se reconnait à présent le droit de s’affirmer et d’exprimer sa vérité intérieure, Maïa ne se sent plus impactée par elles. 

Épilogue

Maïa est très satisfaite des nouveaux changements dans sa vie. Le cadre que je lui ai proposé durant nos séances lui a permis de faire émerger les ressources qui se trouvaient déjà en elle. Elle a retrouvé son énergie en se libérant des blocages qui l’entravaient, ce faisant elle a retrouvé sa liberté d’être. À présent, elle est totalement affirmée dans sa relation avec son père. Elle n’hésite pas à dire les choses lorsque cela ne lui convient pas. Si au départ, son père est resté égal à lui-même, Maïa ne s’est pas laissée désarçonner. Lorsque les remarques de ce dernier ont dépassé les limites de l’acceptable pour Maïa, elle n’a pas hésité à prendre position pour elle-même face à lui.
A présent Maïa envisage sereinement les relations avec son père. Elle sait que quoiqu’il arrive, elle dispose en elle des ressources lui permettant de s’affirmer en n’importe quelle situation. Cela lui confère un magnifique cadre de sécurité et de quiétude intérieure. Ainsi elle n’envisage plus de couper les ponts avec son père à sa majorité. 

Et vous, est-ce que vous vous sentez suffisamment affirmés? Dans tous les domaines de votre vie?
Si ce portrait de cas résonne en vous, je vous propose d’en échanger au cours d’un rendez-vous découverte de 30 minutes. Nous verrons ensemble quels sont vos besoins et comment mes accompagnements peuvent vous aider à vous libérer de ce qui entrave votre énergie.
En attendant je vous souhaite tout le meilleur.  

Sandrine