Vous avez désengagé votre mental? Vous reprenez votre véritable pouvoir de décision, mais vous avez l’impression de vous heurter parfois à un mur? Et qui est ce mentor qui se cache derrière le mental? C’est ce que nous allons découvrir dans la suite de cette série : C’est moi le chef #2
Le mentor allias l’ego
Un personnage invisible, mais qui pourtant est bien présent et toujours au travers du mental, dont il est la voix j’ai nommé l’ego.
Fonction et besoin de l’ego
Lorsqu’il est équilibré, l’ego permet de faire entendre notre voix. Il est le garant du respect : envers nous-même, notre juste place et notre positionnement juste.
L’ego est nécessaire pour ne pas se laisser écraser par les autres.
Mais son principal obstacle est sa quête d’exclusivité : l’ego perçoit les autres comme une menace.
Son besoin est d’éliminer toute forme de menace, jusqu’à lui-même, c’est ainsi qu’il est conçu.
C’est le highlander des voix dans la tête, il ne peut en rester qu’un !
Here we are, born to be kings…
En tant que fan de Queen, vous n’échapperez pas à la musique !
La voix de l’ego
À l’image du mental, beaucoup d’entre nous pensons à tort être cet ego, tant il parle fort et occupe beaucoup de place. Le fameux “moi je” en est une magnifique illustration.
La voix de l’ego se fait souvent forte, et se manifeste de préférence lors des interactions sociales – bien qu’il se manifeste également dans notre individualité.
Son point de vue prévalant sur celui de l’autre, l’ego ponctue son discours de “écoute-moi”, “j’ai raison”, “je sais ce que je dis !”
Se débarrasser de l’ego ?
Dans le monde de la spiritualité, et a fortiori du développement personnel on entend souvent dire que l’ego c’est le mal et qu’il faut absolument s’en détacher ! J’ai même entendu dire qu’il fallait le tuer…
J’ai tendance à penser que si nous sommes naturellement dotés d’ego, c’est qu’il nous est nécessaire. En d’autres temps, c’est quand même lui qui a assuré notre survie…
Chercher à s’en défaire, représente pour moi une cause vaine et énergivore.
Tout au mieux nous serions libres de ne pas prendre parti, refusant de s’engager dans un débat, paraissant peut-être même dédaigneux aux yeux de celui déjà prêt à défendre sa cause bec et ongles.
A mon sens, la véritable dangerosité de la suppression de l’ego serait de s’interdir de riposter face à une attitude déplacée…
L’ego, comme nous l’avons vu est le garant de notre survie, de notre protection et il nous est nécessaire. Point de meurtre donc, apprendre à le gérer suffit largement. Mais comment faire?
Pacifier l’ego
Comme je vous l’ai dit plus haut, vous n’imaginez pas ce qu’une simple prise de conscience peut avoir comme conséquences. La première étape pour pacifier l’ego, serait donc cette prise de conscience d’être bien plus que son ego.
La seconde étape, étant d’en reconnaître sa voix, grâce aux points que nous avons vu juste au dessus.
Enfin la dernière étape, lui attribuer un costume rigolo. C’est ce que je vais vous raconter dans l’anecdote suivante.
Un exemple personnel
A une époque, j’ai affublé mon ego d’un costume de Napoléon. Cela lui va tellement bien ! Lorsqu’il ramène sa fraise, la main droite dans le gilet, le bicorne vissé sur la tête, j’éclate de rire intérieurement, ce qui a pour effet de me désengager face au conflit amorcé.
Avec cette prise de recul, je reprend contact avec moi-même : la personne avec qui discute est plus importante à mes yeux que le fait d’avoir raison. J’arrête alors immédiatement de me prendre au sérieux, et la conversation peut reprendre une tournure plus légère.
Si cette solution, a le mérite de désamorcer de manière humoristique toute sorte de conflit cela ne marche pas systématiquement. En effet, nous sommes parfois dépassés par la situation et avant même de l’avoir vu arriver, notre Napoléon est déjà en train de mener une guerre sans merci à notre opposant au détriment de toutes les conséquences que cela implique….
En tant que thérapeute, il est important pour moi de proposer des outils et solutions fiables et durables dans le temps afin de retrouver et maintenir son pouvoir personnel.
Cela passe par l’intégration des clés suivantes :
- l’ego est un système de défense individuel, son mode de fonctionnement est commun à tout un chacun,
- il est influencé par notre point de vue et coloré par notre expérience personnelle,
- le point de vue de l’autre est tout aussi respectable que le mien.
Après cette intégration, j’utilise à nouveau ma version personnelle de ho’oponopono. Je le remercie de veiller sur ma sécurité, et lui demande s’il se sent en confiance pour que nous avancions ensemble. Je le rassure sur le fait que ma sécurité n’est jamais véritablement en danger. Puisque l’autre défend simplement son point de vue, le conflit ne sert donc à rien. Je travaille parallèlement sur ma souverraineté afin de maintenir en moi ce sentiment de sécurité qui me permet de maintenir mon pouvoir personnel.
Pacifier l’ego est un très grand pas, sur le chemin de l’harmonie intérieure, intéressons-nous à présent à un tout autre personnage…
Rendez-vous la semaine prochaine pour le découvrir 😉 Et d’ici là, n’hésitez pas à affubler votre ego d’un joli costume pour lui permettre de dégonfler un peu ! On se retrouve dans les commentaires pour vos partages et retours 😉
La suite de cette série d’articles c’est par ici : C’est moi le chef #4
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